Témoignages des familles


Les victimes des frontières et des murs que l’Europe dresse pour dresser des obstacles au droit à la mobilité des personnes écrit dans l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humain, ne sont pas suelement ceux qui entreprennent le voyage. Les victimes sont aussi leurs parents, qui vivent dans l’angoisse de la disparition de leurs être chers ou dans la douleur de n’avoir pu leurs donner une sépulture digne de ce nom. Vous trouverez ici leurs histoires. Les familles qui dénoncent les politiques migratoires européennes, qui ne concédant pas la possibilité d’une entrée régulière, contraignent les personnes à risquer leur vie pour y arriver. Les familles exigent dignité, vérité et justice sur le sort de leurs enfants. Missing at the borders se donne pour objectif principal de collecter un maximum d'entrevues vidéo, permettant aux familles de raconter leurs expériences à la première personne.

Hamdi Bes Bes

disparu depuis 1370 jours

On a commencé notre lutte. J'ai tout fait.
Avec le ministère des affaires étrangères,
avec le ministère de l'intérieur, tout..
Sans résultats.
S'il vous plaît, aidez moi à savoir la vérité sur mon fils.
Awatef Daoudi

L'interview par ici

Mansour Jaouachi

Depuis ce coup de téléphone nous ne savons plus rien.
Nous ne savons pas s’il est mort ou vif (…)
Nous sommes allés au ministère des affaires étrangères,
nous sommes allés vers toutes les institutions pour avoir des nouvelles.
Jusqu’à maintenant rien, pas de nouvelles...
Fadhila Hammami

L'interview par ici

Mérouane Belabed

Après l'avoir vu refuser
son visa d'entrée tant de fois,
était la cause directe
de sa disparition !
Kamel Belabed

L'interview par ici

Bilal Khalel

"Nous avons besoin de certitude sur ce qui est arrivé à nos enfants.
Nous avons le cœur brisé"
Dalila Abid

L'interview par ici

Salim Benbekai

"Nous sommes certains que la marine tunisienne les a arrêtés.
Personne n'a jamais pu me montrer que mon fils est mort!"
Zahra Asri

L'interview par ici

Mounir Benstoh

"Nous n’oublierons jamais Mounir!
Onze ans sont passés, mais c’est comme il était parti hiers"
Beya Boudoukha

L'interview par ici

Amar Chelbi

"Je regarde la mer et j’espère qu’il revienne!
Notre vie semble un enterrement continuel!"

AbdelHamid Chelbi

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Karim Hamidi

"Dès qu'on frappe à la porte je pense tout de suite qu’il est peut-être retourné.
J’ai toujours pensé et je pense encore qu’il retournera!"
Lyamna Hamidi

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Nabil Ghuizawi

"L’absence est la douleur la plus grande.
Parce que une ne sait pas où est son propre mari. S’il est vivant ou s’il est mort"

Omelkhir Wertatani

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Ali Ben Aldelhamid Ayari

"Si nous avions pu l’enterrer nous aurions accepté le destin de Dieu.
Nous aurions été au cimetière comme toutes personnes normales.
Nous ne sommes ni vifs ni morts"
Gemma Bensalem

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Abdel Basset Hamdi

"Je vis dans l’espoir continu qu’il revienne.
J’espère toujours qu’un jour il arrive, et qu’il frappe à la porte"
Dalila Basset Hamdi

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Aymen Ben Smida

"Les ados doivent pouvoir voir les choses, sortir, élargir leur horizon. C’est l’un de leurs droits. L’Article 13 déclare qu’il y a le droit d’aller, de partir et de voir"
Mohamed Ben Smida

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Redouene Djezzar

"On n’arrêtera jamais de les chercher!
On ne peut pas abandonner ses propres enfants"

Mohamed Djezzar

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Ghassen Ben Brahim

"Comment cela se fait que les étranger peuvent venir ici avec une carte d’identité tout simplement sans rien payer ? Tandis que nous devons présenter une demande et payer. Et qu’à la fin nous n’obtenons même pas le visa"
Souad Ben Brahim

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Raouf Hidouci

"Tout a changé. C’est un enfer. Un enfer que je ne peux te raconter, que tu ne peux imaginer !"
Bariza Haidouci

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Faycel Sabouni

"Comment voulez-vous que j’oublie mon fils? Mes enfants sont ma vie"
Boubakeur Seddik Sabouni

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Mohamed El Raouafi

"Je n'ai besoin de rien dans ce monde. Sauf la vérité sur mon fils"
Meherzia Chargui EP Raouafi

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